Bylansi déboula dans le bureau de Movitch, îvre de rage.
-Quelle est cette histoire d'équipementiers, Seigneur Movitch? La Confrérie Perdue était déjà en activité et elle ne serait même pas concernée par ce putsch? Le Coach en lâcha la feuille de match d'Open qu'il venait d'obtenir du Witcher.
Sombre et sans l'ombre d'un sourire cynique, Abra Movitch soupira.
-je sais, Rag! On nous a spolié en tout connaissance de cause, nous agirons en temps voulu, mais je connais le coupable. Je crains qu'il ne soit de retour et ne veuille me nuire.
rag Bylansi envoya valser les documents du bureau du kislevite, et fit les cent pas dans le bureau de ce dernier, ne trouvant les mots à employer.
-Jamais je ne cèderai à un quidam quelque pouvoir que ce soit sur mes équipes. Et Les Screamers,Je sais ce qu'il m'en a coûté de les conserver dans mon effectif. De quel droit....Movitch l'interrompit sans délai, écrasant son cigare sur le bureau même, toute raison l'ayant quitté lui aussi.
-Mon pire adversaire, un petit bureaucrate sans envergure, m'a poussé à quitter mon pays, et vient me traquer ici même, contrarier mes projets et me les jeter à la figure sans vergogne.
Oui, Rag, la première, et la seule écurie à avoir jamais mérité ses lettres de noblesse est la Confrérie Perdue. Et non, nous ne nous laisserons pas ainsi fouler au pied.
Le kislevite reprit son souffle.
-Mais j'ai trop investi, vous avez trop donné pour renoncer. Alors nous allons laisser le venin s'installer dans nos veines avant de faire un garrot!
Abra Movitch se leva de toute sa hauteur, l'air sombre et menaçant, au point que même Igor et Grichka Bogdanov, garants de la sécurité de Bylansi, ne reculent en baissant le regard.
-Il me le paiera. Oui, je saurai faire payer à Nicholas Squigkosy l'affront qu'il nous a fait!
Rien, rien ne sera donné à quelque écurie que ce soit de notre part. Que ce soit entendu!
Nous resterons tels que nous même, la Confrérie Perdue, ça, je vous le promets par mon honneur.
Le reste importe peu.
Rag Bylansi resta un instant immobile, semblant acquiescer, avant de s'en retourner, ses deux loups garous derrière lui.
Rien ne serait pareil désormais.