« touchez pas à ma queue vous »
C’est une surprenante déclaration de Yami que notre envoyé spécial Abe Negassyon dit la Mouche du Coche, particulièrement bien introduit dans les milieux interlopes de la ligue du Squig Enragé a pu surprendre hier soir par un curieux hasard. Personne ne sait encore très bien à quoi il était fait allusion, conduisant à s’interroger logiquement sur le sens de ces paroles pour tenter d’en percer le sens profond.
« c’est surtout la santé mentale de yami qui est en danger je trouve » comme tentait de le qualifier à qui voulait l’entendre le patron de presse Nabe au cours d’une séquence relativement familière où l’on pouvait le voir soliloquer, la bave aux lèvres à des heures indues, entre deux coups (de crayons) avec ses bourgeoises, ayant lui aussi manifestement abusé un peu trop de produit illicite.
« J'avais refoulé » .. telle était en effet sa réponse quelque peu incohérente aux propos de Yami, avant de tenter de reprendre vaguement le fil égaré d’idées aussi lumineuses que les capacités stratégiques chez les joueurs de l’Eclair Obscur, et propre à gélifier les synapses de n’importe quel quidam.
Dans un souci d’intégrité journalistique éclairée, nous tentons ici d’en rapporter la teneur : « .. Je viens de lire un ouvrage passionant sur un mode de transmission très particulier … , ct une communauté de hippies amateurs …. en gros, la victime devient noir si un contaminé lui mort le bout de la queue » ….
Interrogé sur le sens caché d’une telle déclaration, les psychologues les plus aguerris de Marienbourg s’attachent désormais à tenter de percer les mystères de l’enfance de Nabe, sachant que celui de ses petits hobbies semble en revanche beaucoup plus limpide.
Une enquête que nous ne manquerons pas de vous relater dans un de nos prochains numéros, dans lequel nous nous attacherons également à élucider le singulier mystère de la disparition totale de tous les chats noirs de la cité de Marienbourg. Un mystérieux carrosse portant le blason d’un chat noir affublé d’un bonnet rouge aurait en effet été aperçu sillonnant le lacis des ruelles les plus obscures aux heures les plus sombres de la nuit.
Par Abe Negassyon, pour Entreglue.