Un skaven, ça survit ou ça meurt dans le sang... Il le sait, il le sent.
Les rescapés ont déjà connu des hécatombes mémorables, comme face aux chaotiques Knock Down de Jefaille.
Cette année, il semble que les Norses ont décidé de jeter leur dévolu sur ces joueurs habiles mais fragiles... Après un crash raide pour la star blitzeuse Farsa Trappe, Ce sont 2/3 de l'équipes qui ont visité l'infirmerie. Certains n'en touchèrent même pas la terre battue, tellement les joueurs brisés étaient nombreux étendus à même le sol.
Les guerriers nordiques de la Pink Norse ont déversé leur rage légendaire à un rythme frénétique tant et si bien que les skavens ont du assumer la moitié du match à 5 ou 6 joueurs. On a bien remarqué qu'ils se faisaient fébriles, recroquevillés les uns contre les autres pour tenter vainement de se protéger. On a bien remarqué un regard absent de leur coach comme si tout un monde disparaissait ce soir là.
Mais l'heure de l'équipe n'était pas venue. Face à un jeu classique mais extrêmement brutal, ils ont déployés des prouesses inattendues, de Kraoboumbam le Rat Ogre qui blitze le porteur de balle en récupérant le cuir entre deux orteils, à Altut qui saute par-dessus la ligne adverse pour mettre à terre le porteur qui se croyait à l’abri en fond de terrain !
Ces actes aussi héroïques que désespérés (presque aussi désespérés que les propos en OFF du coach) ne sauvèrent pas le match... Le véritable sauveur, se fut bien Tus Fuurtif, le joueur le plus habile et surtout le plus rapide qui par deux fois se faufila entre les joueurs pourtant spécialistes du croc-en-jambe !
Le regard du coach adverse n'était pas absent, non... il brillait de flammes de haine. Un berseker entravé qui ne demandait que vengeance pour cette infamie et cette injustice ! Il semble que plusieurs jours après, ses liens n'ont toujours pas été desserrés, il n'est en tout qu'à toujours pas apparu dans la moindre rédaction.
Comme commenta un honorable confrère, si ces joueurs peuvent gagner un match à six joueurs, c'est que quoiqu'on en dise ils ont l'étoffe de champions.
C'est en tout cas leur dernière chance de se donner l'occasion de le prouver lundi soir, et ils le savent. Ils le sentent. Ce sera difficile. Même en remplaçant un gutter et une vermine, il manque encore deux joueurs pour former une équipe minimale. Et les hauts elfes de Maître Dô vont vouloir saisir cette chance.
Andy Ratant, pour le Magazine Les tripes