Nous allons tenter dans ce post de vous raconter une tranche de la vie de Felix.
Felix n’a en soi rien de particulier si ce n’est qu’il s’agit d’un petit animal de compagnie, un des quelconques représentant de la Felis Silvestrus Catus, animal commun parmi d’ autres, si ce n’est toutefois la couleur de sa robe, d’un noir intense.
Il avait connu jusque là une existence assez misérable, marquée par moult abandons et malheurs divers. En effet, la plupart de ces maîtres respectifs au fil d’un temps plus ou moins long, l’accusaient invariablement de porter la poisse, et s’en débarrassaient rapidement.
Inéluctablement, Felix revenait alors dans une cage qu’il connaissait bien, au foyer des animaux abandonnés. Aussi, fut-il un jour particulièrement heureux de voir à nouveau que quelqu'un s’intéressait à sa triste condition, un nouveau maître venu pour l’adopter, le choisissant tout spécialement parmi tous ces congénères du foyer.
De ce nouveau maître, il ne connaissait rien, si ce n’est qu’il était gentil (il le nourrissait bien) et qu’il semblait commander à des curieux êtres longilignes habillés tout le temps avec des collants bizarres et s’amusant à de déplacer en faisant des sauts périlleux tout le temps. Ils avaient en outre la particularité d’avoir des oreilles en forme de chat, sans les poils toutefois, ce qui convenait bien à Felix qui était aux anges et qui ronronnait de plaisir. Il avait trouvé un nouveau foyer.
Pourtant, après la félicité de ces premiers jours, Felix fut un jour mis dans une cage avec un petit écriteau autour du cou « Pour le coach des Molosses, de la part d’un admirateur dévoué ».
Felix était bien triste, attendait de partir chez son nouveau maître qu’il n’appréciait pas particulièrement, car celui ci avait la particularité de sentir le vieux chien mouillé, de même que les humains qui l’accompagnaient. Aussi, il restait résigné dans sa petite cage au milieu de cris et autres manifestations bruyantes qui ponctuaient un curieux loisir.
Une foule d’humains et d’elfes tentaient tant bien que mal de s’arracher mutuellement une peau de vessie, tout en s’échangeant copieusement des horions. Avec la philosophie qui le caractérisait, Felix se demandait bien pourquoi on ne donnait pas une vessie à chacun d’eux histoire de gagner en sérénité dans les débats, mais après tout, il s’agissait d’affaires humaines. Aussi, s’occupa-t-il de faire sa toilette en attendant la suite des évènements, tentant de se faire oublier dans son coin.
C’est d’ailleurs ce qu’il se passa, puisqu’à la fin d’un temps réglementaire, il vit l’humain sentant le vieux chien mouillé sauter de joie en levant les bras au ciel, pour aller congratuler ses coéquipiers, et ne faisait plus aucunement attention à lui.
Felix miaula donc pour rappeler sa chétive existence, ne voulant pas faire l’objet d’un nouvel abandon, ce avant même d’avoir commencé sa nouvelle vie, mais c’est à cet instant qu’il revit le premier maître, celui qui était venu le chercher au foyer, le sourcil menaçant. Il la saisit, et la souleva à hauteur de son visage (courroucé), dardant sur lui un regard noir et psychopathe ..
« Toi .. Espèce de P…. de sale bestiole de saloperie de m….. je m’en vais m’occuper de ton cas .. !!! »
Nous retrouvons Felix un peu plus tard, attaché sur un énorme billot de bois de chêne centenaire, au fond d’une cave souterraine suintant l’humidité. Felix était attaché dessus avec un collier d’acier lui enserrant étroitement le cou, s’acharnant de ses griffes sur la chaîne qui le maintenait attaché, mais sans plus de résultat que de s’abîmer les griffes.
A la lumière tremblotante des torches, il vit alors la porte s’ouvrir, et le premier maître s’approcher avec une énorme Morgenstern hérissée de pointes. Bien que Felix se savait avoir de nombreuses vies .. au moins 7, il prit quand même peur et s’oublia, redoublant d’efforts frénétiques.
« Espèce de sale pelure noiraude .. tu vas voir ce qu’il en coûte de me faire ce genre de tour » et dans un ahanement de bûcheron nordique, le coach assena le premier coup d’une longue série avec une extrême violence. A chaque coup répondait un miaulement terrifié.
AAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAANNNNNNNN .. (nda : nous prions nos lecteurs de nous excuser de ne pouvoir malheureusement reproduire l'intensité des aigus caractérisant les miaulements en question) …….
« Tiens .. Prends ça .. c’est pour le tour 0, avant même le début du match qui n’a même pas commencé, et voilà que l’ent est escamoté dans les limbes du jeu. Pourtant, avec un MV2, il pouvait pas courir bien loin .. mais il ne réapparaît sur le banc de touche qu’après le coup de sifflet … Saloperie.
AAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAANNNNNNNN ………. ça, c’est pour le T1, et Camarade Telirlan qui foire une esquive malgré son AG5 pour se sonner KO tout seul sur la durée du match. (Heureusement pour eux, les Rouleaux parviennent à scorer dès le T2 dans un style quand même un peu funky et quelque peu immérité).
AAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAANNNNNNNN …….. ça c’est pour le T3 avec un blitz à 2D de Camarade Brucely sur Labrador, qui sort un double crâne, relancé en double crâne, permettant aux Molosses de poursuivre leur attaque sur le flanc.
AAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAANNNNNNNN ……… ça c’est pour le T4 qui suit, avec un nouveau blitz sur Labrador de la part de Camarade Noryss cette fois, qui parvient à intercepter la passe rapide, cool … mais qui s’écroule comme une merdasse sur le jet de GFI pour relaisser tomber la balle.
AAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAANNNNNNNN …….. pour le T5 qui suit, avec l’utilisation du parchemin sur Anselme qui le met au sol sans blessure notable (juste un petit câlin électrique). Camarade Fanfaron de son AG5 récupère facilement la balle et va pour adresser un lancer (2+ ou 3+ je me souviens pas) sur le receveur Tutevukantabu démarqué pour aller inscrire le deuxième toucher bas .. bien sur, il rate sa passe qui tombe en touche. Balle relancée dans le camps Molosse qui ne parviendront pas à remonter le terrain.
1-0 pour les elfes à la mi-temps.
AAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAANNNNNNNN ……… ça c’est pour le T9 où Noryss se met KO tout seul en foirant un saut facile …. Ouvrant le terrain à l’attaque adverse.
AAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAANNNNNNNN ………… ça c’est pour le blitz en défense sur le receveur humain à 2D contre, double blocage relancé en double blocage (il ne suffisait que d’un misérable repoussé pour faire tomber la balle) permettant aux Molosse d’égaliser sans effort.
AAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAANNNNNNNN ………… ça pour le T12 où les Rouleaux sont à l’attaque, et voilà que Fanfaron foire à nouveau une passe facile sur le GD démarqué, la balle retombant à ses pieds, laissant aux Molosses le soin d’inscrire un contre facilement.
AAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAANNNNNNNN ……….. ça pour le T15 où nous avons encore 2 tours pour jouer l’égalisation, mais on se prend un blitz de la défense qui permet aux Molosses de placer Anselme sous la balle dans notre camps, en position idéale pour le 3-1.
AAAAAAHHHHHHHHHHAAAAAAAANNNNNNNN ……….. ça pour le T16 sans aucune relance, une action héroïque et collective permet malgré le blitz humain de retourner la situation, via un Pow sur Anselme. Fanfaron récupère la balle et la lance à Tutevukantabu, la nouvelle recrue qui s’élance en diagonale dans le camps humain, sprintant 2 fois, s’arrêtant au 3e de peur de tenter le diable ^^ .. il sera saqué par un blitzeur humain (2 GFI lui aussi) qui le sonne, ne permettant finalement pas une égalisation qui aurait été quand même bienvenue.
Après ce déferlement de violence, le calme est désormais revenu dans la cave. Le billot est désormais transformé en allumettes, miraculeusement, le chat, tremblant d’effroi n’a rien, se tenant recroquevillé sur son morceau de bois avec la même dignité que celle d’un aventurier de koh – Lanta, si ce n’est peut-être l’odeur puissante d’urine qui l’entoure.
Le souffle court, le coach sylvain repose sa Morgenstern, s’approche de l’animal terrifié, ouvrant le collier pour lui permettre de s’échapper ..
« Mais comment on a pu en arriver là … des Molosses .. tu parles .. des chatons plutôt, on s’est quasiment sortis plus de joueurs à nous tous seuls que sous leurs coups … Allez, casses toi sale bestiole, et que je revois plus tes moustaches dans les parages, sinon, la prochaine fois, c’est la ravioli vapeur qui t’attends »