J2 Chevaliers Vs Neverland Screamers, le match de la peur.

Bylansi accompagna ses joueurs du regard, tandis qu’ils foulaient la pelouse du terrain en compagnie des Chevaliers, la race honnie du coach.
Les nains blablataient et crachaient à tout va, conscients qu’une victoire les qualifieraient pratiquement. En face, les druchii ne pipaient mot, concentrés comme jamais sur leur match.
Lorsqu’elle passa près de lui, la furie frôla la main de Bylansi et le coach serra une seconde les doigts de Lady Death, son regard faisant le reste pour lui donner le courage dont elle avait besoin. Cet affrontement verrait le déclin ou le renouveau des Neverland Screamers.

Les Screamers, voyant le roulemort nain fumer et tanguer pour s’installer sur la ligne d’engagement ; choisirent de recevoir la balle. Autour de la machine, des joueurs avinés, barbus et puant la sueur se serraient déjà les uns les autres, une lueur mauvaise dans le regard.

Les druchii s’élancèrent sur le flanc droit, tentant de se débarrasser de Sire Châtaigne. Le blitzer nain avait pris une potion de force et était de fait un danger pour la défense elfe. Malheureusement, l’assaut n’eut pas d’effet, et les Screamers se contentèrent donc de se positionner, tandis que Glove serrait la balle contre lui.
La partie monta rapidement en intensité, tandis que les joueurs se rendaient coup sur coup.
Mais lorsque Istlan envoya le tueur de troll au tapis, les évènements se précipitèrent, et fort d’une réception habile, Cenobyte alla marquer le premier essai des Screamers.
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Le plus dur restait à faire, et les druchii le savaient. Par un tour de passe passe comme seuls savaient le faire les nains, le roulemort resta sur le terrain, et les Screamers soupirèrent à l’unisson, tandis que l’ignoble machine continuait à cracher sa fumée noire.
L’engagement, perturbé par des fans hystériques, permit malgré tout aux Chevaliers de se mettre en branle pour aller vers l’en but adverse. L’échappée de Sire Châtaigne ne lui permit pas d’éviter le courroux de Kruellagh qui l’envoya au tapis sans ménagement. Cette action d’éclat fut le détonateur pour les Screamers, qui se tournèrent alors vers le porteur du ballon.
Tandis que le Witcher sautait hors de contact pour coller Sire Godet, la furie s’élança à travers la mêlée, et mit le coureur au sol. Dans le même mouvement, le Bourreau esquivait son adversaire de nain pour prendre la balle et le large.
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L’agression gratuite dont fut victime Kruellagh n’empêcha pas le Bourreau d’inscrire un deuxième essai pour donner un net avantage aux Screamers en vue de la seconde période.

Seconde période qui verra revenir les Chevaliers coller au score dans une action digne de la réputation de Counit, le coach poète, plus amateur de pom pom girls elfes que de bateaux en tout genre.
Seulement voilà, dès la reprise, les Screamers reprirent les choses en main, ne perdirent pas la balle pour finalement inscrire un troisième essai synonyme de victoire.

Bravo Counit, ce match ne fut pas l'horreur ludique que je craignais, mais bel et bien un match intense où les deux équipes auront joué crânement leur chance.

rag bylansi a écrit:

Le plus dur restait à faire, et les druchii le savaient. Par un tour de passe passe comme seuls savaient le faire les nains, le roulemort resta sur le terrain,

Mouaip. A croire que les chevaliers ont engagé le célèbre Goberfield pour ce coup là... Que de l'esbrouffe moi 'jdis.
Quand à la potion de Force, GSK nie bien évidement toute implication dans ce dossier pour lequel une enquête est en cours.

A noter une performance remarquée du Witcher qui d'un coup de lame précis, privera les Chevaliers de leur lanceur vedette contre Morr, tandis que les Screamers joueront eux sans Kruellagh convalescente.
Que les fans se rassurent, ces deux joueurs n'auront pas de séquelles.
Pas de sortie de terrain cette fois, mais la WBBT peut se douter que notre attention était tournée vers la balle, et uniquement elle.
Homérique fut aussi le dernier blitz de Sire Châtaigne, entravé dans sa marche en avant par l'assassin qui lui collera aux basques tout du long, avant de lui faire un croche pied au moment où il parvenait au contact du porteur du ballon.
Trop marrant, même Counit en a ri.

Celui qui aurait rit, c'est le public si l'assassin s'était laissé distancé par un nain...